
La haine peut être envisagée comme de la colère rentrée, des besoins insatisfaits ou une souffrance non reconnue comme telle que nous projetons sur une personne, une situation ou sur nous-mêmes.. Nous avons une propension à haïr les personnes qui nous font du mal, ou qui refusent de satisfaire nos besoins ou nos désirs. Nous haïssons ceux qui font de nous des victimes. Quand nous sommes victimes, nous nous haïssons nous-mêmes du fait que nous nous sentons faibles ou impuissants. Nous haïssons l’injustice, car elle nous donne l’impression désespérante que la situation nous dépasse complètement. La haine est un tueur silencieux qui nous détruis à petit feu.
Table des Matières
Pourquoi j’ai la haine en moi : comprendre la haine
Le problème de la haine c’est qu’elle finit par tout envahir en nous, et nous entraîner dans un cercle vicieux d’auto destruction. C’est le contraire de l’acceptation de soi. Quelles que soient les raisons que nous ayons de haïr telle ou telle personne, il n’en reste pas moins que notre aversion fait partie de nous-mêmes. Elle finit toujours par se retourner contre nous, elle détruit notre âme et notre estime de soi. Il devient très difficile de nous aimer nous-mêmes sans réserve quand nous avons de la haine en nous. Prenons la haine comme une prune pourrie dans un sac : si on ne la retire pas, elle contaminent toutes les autres situer à l’intérieur.
Pourquoi j’ai la haine en moi : comment s’en défaire?
La meilleure façon de se débarrasser de sa haine, c’est de résoudre la colère qui l’engendre, de combler le désir insatisfait et de reconnaître la souffrance niée. Acceptez le fait que vous haïssez, et tâchez de vous détacher de cette haine. Ne perdez ni votre temps ni votre énergie à intellectualiser les bonnes raisons que vous avez de haïr, ne cherchez pas à nier le fait que vous haïssez; ne cherchez pas des personnes pour partager votre haine: vous risqueriez d’en trouver. Haïr quelque chose ou quelqu’un ne changera jamais rien à rien, mais cela vous changera vous-même, cela vous détruira. Cessez de vous focaliser sur l’objet de votre haine, recentrez-vous sur vous-même.
NB : Aucune bonne raison n’existe à haïr quelqu’un ou quelque chose
Décomposez les différents sentiments qui forment cette haine; prenez conscience de la tristesse, de la colère et de la peur qui en sont autant de composantes. Reconnaissez leur existence, sans chercher à les maîtriser. Souvenez-Vous : vous ne pouvez pas maîtriser vos sentiments, vous ne pouvez maîtriser que la façon dont vous les exprimez ,ou les actions que vous décidez sous leur empire. Si vous ressentez la composante « tristesse » de votre haine, pleurez; faites le deuil de ce dont elle vous a privé, et laissez votre souffrance s’apaiser. Et elle s’apaisera bel et bien, une fois que vous vous serez occupé d’elle. Faites de même avec votre colère : criez, sautez partout, boxez votre oreiller, écrivez des lettres vengeresses que vous ne posterez. Partagez votre colère avec quelqu’un de neutre et de compatissant, capable de vous encourager à ressentir vos émotions et non à passer à l’action à chaud.
Eviter la colère pour renoncer à la haine

La colère comme tous vos autres sentiments, s’apaisera d’elle même si vous en reconnaissez l’existence et acceptez de l’assumer. Quand vous ne ressentirez plus ni colère, tristesse, ni peur, ni revendication, il vous deviendra impossible d’entretenir votre acharnement. Que reste-t-il de la haine quand on a exprimé tous ses sentiments et satisfait tous ses besoins ?
Retenez une chose capitale : Si vous haïssez quelqu’un pour son comportement, c’est que vous le jugez. Vous affirmez que vous avez raison et qu’il a tort, que vous êtes bon et qu’il est mauvais, que vous savez et qu’il est dans l’ignorance. Le modèle modèle de vie actuel est fondé sur des frontières, des valeurs subjectives et des critiques. Il impose comme hypothèses de départ que nous pouvons atteindre la perfection, et que nous sommes en concurrence avec les autres. Nous sommes ce que nous sommes, les autres sont ce qu’ils sont. Chacun est responsable de lui-même et, quand nous haïssons, nous sommes responsables de notre haine. Nous ne pouvons rien maîtriser à l’exception de nous-mêmes et nous avons le pouvoir de cesser de haïr. Que nous les haïssions ou pas, les autres ne changeront pas. Il y’aura toujours des souffrances et des injustices ici-bas.
Conclusion
La haine que vous entrainez en vous ne fait qu’ajouter à tout le négatif d’un monde déjà dévasté. Notre acceptation de soi et notre absence de haine ne changeront certes pas le monde mais elles nous feront progresser, nous, dans le bon sens. Nous ne sommes pas capables de nettoyer ce cloaque mais à quoi bon en rajouter? Nous sommes capables de nous détacher de la haine: d’ailleurs, elle ne nous fait aucun bien. Cessez de haïr car vous vous faites du mal à vous même. Surpasser votre haine et soyez au dessus de cela. rassurez vous: vous étés là pour réussir et non de vous remplir des sentiments négatifs.
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Très bel article Monsieur et beaucoup de courage et c’est un plaisir de vous suivre
Nous n’avoir rien à envoulouir aux autres, négligeons ce qui est déja faite et occupons nous de nous même??
Très important ce document car moi même je me reconnais comme une personne qui se met très vite en colère et surtout pour rien
Tu es fort mon tonton. Beaucoup de courage à toi. Dieu veille.
Parfois la colère et moi ne faisons qu’un?. Merci pour ces conseils frangin. Je crois que maintenant j’agirai mieux.